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Compression et contention :


La contention exprime, lorsque le terme s’applique à un segment de membre, le fait d’envelopper le membre d’un dispositif rigide qui va le contenir. Exemples : un plâtre, un bandage fait avec des bandes inélastiques.

Lorsque le sujet est au repos, normalement aucune pression ne s’exerce mais dès qu’il veut bouger son membre, contracter ses muscles alors ceux-ci se heurtent au « mur » que constitue le dispositif qui les entoure, une forte pression s’exerce, c’est le principe de la contention.

En fonction du comportement du patient, la pression sous le dispositif varie et on parle alors de pression statique lorsque la personne ne bouge pas et de pression dynamique lorsque le sujet se mobilise (passage en position de bout, marche, …).

Un dispositif contensif exerce une pression statique nulle et une pression dynamique forte. Par opposition, un dispositif compressif (un bas médical par exemple) exerce une pression statique et une pression dynamique modérées. Cela recouvre les notions de pression de repos et pression de travail.

Actuellement, il est préférable d’opter pour un langage commun et simple. C’est pour cela que l’on ne devrait parler que de compression (qui est le mot employé par les Anglo-Saxons), dans le sens général de compression médicale.

On devrait donc actuellement parler de bas médicaux de compression et non pas de bas de contention.




COMMENTAIRES PERSONNELS :

Bas de compression n’est pas un terme d’acceptation immédiate facile par le patient du fait que le terme compression peut être mal interprété avec un ressenti négatif. On pourrait réfléchir à une autre appellation pour les patients comme « bas à pression médicale » par exemple, qui serait moins « agressif ».